Initiation

Vol relatif (Brevet B2) - Le vol relatif porte bien son nom : il est bien question de vol du parachutiste par rapport à d'autres dans l'espace et ceci en chute libre. La position du corps du parachutiste va provoquer des incidences vers l'avant ou l'arrière, voires latérales, et des variations de la vitesse verticale (chuter plus ou moins vite). C'est la combinaison des mouvements du parachutiste qui vont lui permettre d'évoluer par rapport aux équipiers. Cette discipline est généralement disputée en équipe de quatre ou de huit (il existe aussi des compétitions de VR3, VR10, VR16) où les membres de l'équipe doivent effectuer dans un temps imparti une séquence de plusieurs figures imposées et tirées au sort en début de compétition. Pour parler simplement, l'équipe effectue toutes les figures demandées puis recommence la série et ceci jusqu'à plus soif, c'est à dire le moment de la séparation des parachutistes qui s'éloignent les uns des autres en dérive pour ouvrir leur parachute. Pratiquée pour le plaisir en club, cette activité permet de sauter en équipe, ou tout simplement d'aller faire un petit bisou à sa chérie à 4000 mètres avec pour seul témoin le paysage. Bien que très ludique, cette discipline doit être enseignée par des cadres compétents qui ont à coeur de sensibiliser l'élève sur les risques importants de percussion en vol que génère cette activité mal contrôlée. Le plaisir ne passe que par le respect de règles élémentaires de sécurité apprises lors de la formation. Le Brevet B2 est délivré à l'élève capable de gérer ses inerties, ses taux de descente, tous ses déplacements par rapport au moniteur. Il doit être capable également de surveiller le temps passé et de communiquer par gestes avec les autres (pour signaler la fin du saut par exemple). Le Brevet ne fera pas de lui un champion mais lui inculquera les bases élémentaires pour pouvoir s'améliorer en toute sécurité et prendre du plaisir à voler quel que soit le niveau technique.

Aptitude au Vol Relatif. – 2 sauts tests. - 1er saut. Départ libre, candidat en n° 2. Appontage – 360° - appontage. - 2e saut. Départ du candidat en piqueur 2’’ après, sur signe du testeur, appontage. A chaque saut sont jugés la maîtrise des sorties, des approches, des finales et des appontages, la conscience de la hauteur et du temps, l’efficacité et la sécurité à la séparation, les signes avant l’ouverture.

Le VR consiste donc à maîtriser ses position et trajectoire (dans les trois dimensions) pour voler à proximité d'autres paras, de façon suffisamment précise et contrôlée pour pouvoir construire... une figure

Pour pratiquer trois éléments sont nécessaires : le brevet B2 et un minimum de technique de base (les débutants s'en convaincront facilement en essayant, effectuer un 360° sur place, rapidement, et sans modifier son taux de chute) , une combinaison, un ou des partenaires.

1) La technique de base :

2) Une combinaison de VR: ça peut comporter des boudins (bras, avant-bras, cuisse et mollet) pour faciliter de solides prises. la combinaison permet de doser le taux de chute, de façon à pouvoir voler à la même vitesse que ses coéquipiers, sans pour autant devoir adopter une position inconfortable (trop cambré ou trop en parachutale) : combinaison bien ajustée en nylon pour chuter fort, flottante et en coton pour ralentir. ça peut éventuellement comporter des "boosters", lesquels donneront plus d'efficacité aux mouvements des jambes, notamment pour avancer et tourner (un booster, c'est un bas de pantalon large, maintenu "déployé" au moyen d'un logement dans lequel on glisse le pied : le tissu reste plus ou moins tendu selon l'inclinaison du pied, et offre donc une résistance à l'air supérieure à ce qu'on obtiendrait en laissant libre la manche de pantalon). Naturellement, la présence de boosters, le choix des tissus, des dimensions et des couleurs, le nombre, la taille et la position des boudins sont largement question de goûts.

3) Quant aux partenaires...le nombre, le niveau technique, les ambitions, les taux de chute, les compatibilités d'humeur, mais aussi les budgets sont autant de points importants.

Mentionnons également les divers accessoires utiles : un casque intégral pour se protéger d'un coup de pied ou de coude, un altimètre sonore pour se rappeler qu'après 30 secondes, il est probablement temps d'ouvrir, une caméra pour se voir et déterminer le coupable qui a tout fait foirer.

Le Saut

Au sol. C'est par terre que le groupe se forme. Et comme il s'agit tout de même d'aller le plus vite possible, acquérir des automatismes, prendre des repères visuels et roder les mouvements ne sont pas des options à négliger. Sur le pas de la porte Il est un fait avéré contre lequel on ne peut pas grand-chose : les dimensions d'une porte d'avion largueur ne varient pas en fonction du nombre de personnes qui veulent passer dehors en même temps. Si on ajoute à cela le fait que le vent relatif à la sortie est horizontal et non vertical, que le temps de chute est compté, on comprend facilement que s'organiser pour optimiser la sortie de l'avion et commencer le plus vite possible la construction des figures est un point important.

On décidera (de préférence au sol) d'une sortie libre ou accrochée, de qui est flotteur, qui est piqueur, et des positions de chacun. Sortie libre : l'idée est que les paras ne se tiennent pas pendant la sortie, mais se regrouperont et s'apponteront une fois dehors. Sortie accrochée : comme le nom l'indique, les paras s'attrapent (aux boudins, par le harnais, ou encore par la barbichette - les prises sont décidées en fonction... de ce qui est le mieux!) et n'auront donc en principe pas de distance à combler pour former la première figure, mais éventuellement quelques ajustements de positions et/ou de prises. Les sorties accrochées peuvent sembler préférables ; en fait, elles le sont, à condition d'assurer un minimum de stabilité pendant la phase de projection (parce que sinon, il suffit qu'une personne "se casse la figure" pour que le groupe entier valdingue),

On se met d'accord au sol sur qui fait quoi : dérive, étagement des ouvertures, etc. Après la dérive, il est d'usage de faire un signe indiquant l'ouverture (signe qu'on appelle "break") ; on ouvre ensuite son parachute. Quelques secondes après, on se retrouve en principe pendu sous une voile en état de marche ; la prudence commande alors de vérifier qu'aucun parachutiste sous voile ne se trouve à proximité (qu'il fasse partie du VR ou non), en gardant les mains sur les commandes pour se tenir prêt à toute manœuvre utile. Il est également apprécié de vérifier que toutes les ouvertures de ses coéquipiers se sont bien déroulées. L'atterrissage presque simultané de plusieurs personnes sur une zone limitée peut poser quelques problèmes de sécurité ; les relativeurs ont donc intérêt à respecter les consignes (sens de poser, notamment), et garder l'œil ouvert pendant leurs manœuvres (ceci s'applique d'ailleurs à tout groupe de paras sautant ensemble).

L'altimètre sonore est particulièrement utile dans la mesure où il n'est pas possible de tourner la tête pour regarder son propre altimètre et il n'est pas toujours pratique d'amener les mains à hauteur des yeux.

Perfectionnement - les figures

- travail à trois

-travail à deux, exemple

Travail à deux : 1 étoile - 2 caterpillar - intermédiaire : 360° - 3 étoile

(bloc 1)

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Travail à deux 1 étoile - 2 bras droit / bras droit - intermédiaire : 360° 3 étoile

(bloc 6)

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Travail à deux 1 étoile - 2 valise - intermédiaire : 360° 3 étoile

(bloc 12)

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Travail à deux 1 étoile - 2 bras droit / bras gauche - intermédiaire : 360° - 3 étoile

(bloc 11)

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Travail à deux 1 étoile - 2 main pied opposé - intermédiaire : 360° - 3 étoile

(bloc 10)

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